TREEZ à la Fabcon Europe 2025 – Trois jours au cœur de la révolution Microsoft Fabric
Treez était présent à Vienne pour la European Microsoft Fabric Community Conference 2025 — alias Fabcon. 4 000 participants, une énergie palpable et une conviction : Microsoft Fabric n’est plus une promesse, c’est une réalité. Nos deux envoyés spéciaux, Arnaud et Maxime, ont plongé pendant trois jours d’intensité pure dans l’univers de Microsoft Fabric, entre annonces stratégiques, démos futuristes et échanges passionnés avec la communauté internationale. Trois jours pour respirer, penser et vivre Fabric. Trois jours pour ramener à l’équipe Treez et ses clients un condensé de ce qui fera la data platform de demain. Allez, c’est parti pour un petit résumé
Jour 1 – Une ouverture orchestrée et un produit qui se structure
Ambiance solennelle à Vienne : un orchestre classique pour accueillir la keynote d’Arun Ulag et Amir Netz.
Mais très vite, la musique a laissé place aux annonces concrètes :
- Mirroring depuis Oracle et Google BigQuery, véritable tournant pour le multi-cloud.
- Exposition d’une table OneLake en API – un pas décisif vers l’ouverture et le temps réel.
- Conception de Graphs no-code et un module de cartographie temps réel façon PowerMap (les anciens d’Excel comprendront…).
- Refonte complète de l’interface Fabric (onglets multitâches, nouveau toolkit, perfs améliorées).
- Et surtout, CI/CD disponible sur TOUS les items : Fabric devient une plateforme enterprise-ready.
Côté Power BI, les annonces confirment le virage vers le Web-first :
modèles sémantiques et Power Query désormais créables en ligne, Copilot intégré dans les Apps, et fonctions DAX personnalisées.
Jour 2 – La fin des ETL et l’avènement du reverse data
Cette deuxième journée a marqué les esprits : “L’ère des ETL est révolue.”
Place au Reverse ETL : les données et KPI ne partent plus du système vers les dashboards, mais reviennent dans les applications métiers.
Les annonces phares :
- SQL Server 2025 avec type JSON natif,
- Cosmos DB : fuzzy search, support multi-langue,
- OneLake Security, outils de gouvernance et Purview omniprésents,
- Fabric Data Agent plus puissant que jamais : mirrored databases, Git, pipelines et intégration Teams.
Et une démo qui a marqué les esprits, par Marco Casalaina : traduction en mode “lip dub” d’une conversation Teams, en temps réel par IA, avec la voix de l’interlocuteur — bluffant.
Jour 3 – Du monitoring à la génération automatique : Power BI réinventé
Pas de keynote finale, mais une avalanche de sessions techniques :
- Mirroring bientôt étendu à Salesforce et ServiceNow,
- Autoscale billing, Custom SQL Pools et Data Clustering pour un DWH toujours plus agile,
- Monitoring repensé avec la Surge Protection v2 et de nouvelles vues sur la Capacity Metrics App.
Le clou du spectacle : Rui Romano, salle comble, démontre la génération automatique d’un rapport Power BI complet (modèle et visuels) à partir d’un prompt.
En clair : vous décrivez vos besoins et vos best practices dans un cahier des charges, Fabric s’occupe du reste. 80 % du travail réalisé par l’IA, 20 % laissés à l’expertise humaine — une révolution dans la façon de concevoir des tableaux de bord.
En résumé, de ces trois jours, Treez retient trois signaux forts :
1 – Fabric atteint sa maturité : CI/CD, performance, industrialisation.
En un an, Fabric a franchi un cap. Les promesses faites à Stockholm en 2024 sont tenues :
le CI/CD dans Fabric est enfin opérationnel, les Dataflow Gen2 montent en puissance, et l’Extensibility Toolkit remplace avec brio l’ancien Dev Toolkit.
La nouvelle interface multitâche rend Fabric plus fluide, plus ergonomique, plus professionnel.
Cette maturité se ressent : Fabric n’est plus un “POC géant”. C’est désormais une data platform robuste, performante et prête pour l’entreprise.
2 – L’IA devient la colonne vertébrale de toute la stack Microsoft.
Ce qui frappe, c’est la place qu’a prise l’intelligence artificielle dans l’écosystème.
Des copilots intégrés partout, capables de comprendre le langage naturel, jusqu’à la génération automatique de rapports Power BI via un simple prompt.
Les serveurs MCP dédiés à Power BI ouvrent une ère nouvelle : celle du développement guidé par le contexte. On ne code plus, on oriente, on cadre — l’IA s’occupe du reste.
3 – L’intégration multi-cloud et la fusion du transactionnel et de l’analytique deviennent une réalité.
Côté architecture, Microsoft a frappé fort :
- Mirroring depuis Oracle, BigQuery, bientôt Salesforce et ServiceNow,
- Reverse ETL pour injecter les KPI dans les outils opérationnels,
- OneLake exposé en API et connecté au reste du monde.
Résultat : les frontières entre transactionnel et analytique s’effacent. Les données circulent librement, les workflows deviennent transparents.
Fabric muscle aussi son approche de la gouvernance et du pilotage : OneLake Security omniprésent, Purview intégré, et un monitoring amélioré avec Surge Protection V2 et des améliorations notables de la Capacity Metrics App.
Côté performance, les annonces sur le Datawarehouse (autoscale billing, custom SQL pools, clustering) montrent la volonté de Microsoft de rivaliser avec les géants du cloud analytique
Et pour la suite ? Rendez-vous à Barcelone en 2026, avec encore plus d’ambition, de collaboration… et de passion pour l’innovation. De quoi renforcer notre expertise et alimenter nos réflexions pour nos clients autour de la data moderne, agile et intelligente.
Et au fait, en bonus, un anniversaire partagé pendant la Fabcon : les 10 ans de Power BI et de Treez Data Management simultanément. Si ça c’est pas un signe…